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Alexandre « Le Magistral »

Ces merveilleux fous volants

Les débuts de l’aviation furent chaotiques et de nombreux prototypes virent le jour. Le plus souvent fabriqués dans des granges, ils étaient actionnés par des moteurs d’une fiabilité toute relative. A cette époque glorieuse Il fallait plus que la passion mais un grain de folie pour se risquer dans les airs à plus de 2000 mètres. Dès la première guerre mondiale en 1914 les pilotes et leurs machines volantes ont été mis à contribution, permettant de nouvelles stratégies d’attaque. Les appareils ont très vite évolué pour se fiabiliser et permettre aux pilotes des manœuvres plus risquées les unes que les autres.

C’est en 1919 qu’Alexandre eu l’idée d’offrir au public des spectacles de voltige aérienne. La reconversion du pilote et de son avion se fera dans l’euphorie d’après-guerre. Défiant les lois de la gravité le pilote obtint rapidement l’appellation d’Alexandre “Le Magistral”. Son cirque aérien fera le tour de l’Europe pour la joie des petits et des grands. Les pilotes ont toujours suscité l’admiration… encore aujourd’hui qui n’a pas rêvé de maîtriser les airs tel un aigle royal.

Présentation : Une machine à coudre « Naumann », bois exotique, aluminium, pièces automobiles, chaine de distribution, pistons hydrauliques… plomberie, électricité, acier divers, siège en cuir, vernis et dorure. Personnage en bois, habillé de cuir noir. L’immatriculation de l’avion  F-COLI fait référence à François COLI qui fit une tentative de traversée de l’Atlantique avec Charles Nungesser.

Il aurait plus s’appeler l’As des As mais c’était déjà pris

Les avions de voltige ont des ailes courtes et larges

La décoration digne d’un cirque (aérien) en dorure

Le manche au centre et l’accélérateur à gauche

Un profil amusant

Un moteur puissant…

et fiable sont de rigueur dans ce métier

Casque, lunettes et surtout une ceinture type baudrier pour les loopings

l’hélice en bois exotique de plus de 20 cm est très technique mais intéressante à fabriquer